Météo des plages

Une légère brise se lève sur le club....le drapeau arborant un soleil qui porte des lunettes de soleil n'est soudain plus couché comme cela est tjs le cas, mais flotte doucement au rythme de ce léger vent qui s'est levé...

Il semble que la brise prend peu à peu de l'ampleur... Ce n'est encore qu'un souffle plutôt appréciable sur la plage caniculaire, mais espérons que cela ne va pas trop s'intensifier.
Déjà la mer n'est plus d'huile, de petites vaguelettes font leur apparition à la surface de l'eau et cette fois-ci ce n'est pas Ugo qui fait une bombe pour arroser les trollettes.

Les parasols commencent à tanguer, les longues chevelures des trollettes faisant du beachvolleygob ondulent majestueusement. Certains touristes sortent leur planche à voile "enfin elles vont servir" disent-ils. Mais ce qui était hier de simples vaguelettes forment aujourd’hui de jolies vagues qui viennent s’écraser sur le sable de la plage pour le plus grand plaisir des trollinets qui jouent dans les rouleaux. On peut d’ailleurs voir les yeux briller du clan des surfeurs de la guilde, encore un peu et ils pourront foncer à leur spot favori au large.

Aujourd’hui l’heure n’est plus au farniente mais au sport ! Le vent est assez intense en effet pour que les touristes ne puissent plus faire leur sieste sur le sable beaucoup moins chaud qu’auparavant. Mais le clan des surfeurs lui s’en donne à cœur joie. Il faut dire que ce courant de la guilde a toujours regroupé les trolls les plus inconscients. Sur la plage l’inquiétude commence à poindre. Les parasols sont pliés pour ne pas être arrachés, et on voit ici ou là des mamans trollettes courir après des bouées en forme de gnu qui, comble pour ce bestiau balourd, commencent à s’envoler. D’autres trollettes sortent les derniers trollinets téméraires de l’eau, tant les vagues martèlent la plage avec force et rapidité. Plage qui s’est rétrécie ces derniers jours, l’écume envahissant désormais l’espace et recouvrant les serviettes oubliées près du bord. Et oui l’heure n’est plus au farniente mais au sport, mais est-ce bien raisonnable tout cela ?

Ce qui était encore vent est aujourd'hui tempête. Le clan des surfeurs est revenu sur la terre ferme paniqué, Nau' a été emporté sans qu'ils ne puissent rien faire.
La mer gronde, sa colère est palpable, il n'est plus conseillé de s'en approcher. La plage même devient impraticable, des bourrasques de sable fouettent les derniers touristes qui tentent de rassembler leur matériel de plage...
Les paillotes tiennent fébrilement, la paille du toit est arrachée ici ou là. Seule la cabane principale de la plage, où se reunissent souvent les touristes pr discuter, a l'air de tenir. La plupart des touristes s'y sont d'ailleurs réfugiés...
Au loin une masse gigantesque dans le ciel semble arriver vers la plage et le club... Cet immense tâche grise dans le ciel azur ne présage pas d'amélioration... jusqu'où cela va t'il aller? Une chose est sûre, l'heure n'est plus au dilettantisme...

Le club ne ressemble plus à ce qu'il était.... Le ciel est très bas, un magma de nuages gris obscurcissent le paysage. La tempête fait rage, les touristes restés dans la cabane sur la plage n'osent plus sortir. les palmiers ce contorsionnent, des projectiles de tous genres volent... Il y a une humidité incroyable dans l'air. Ah oui on est loin de notre plage ensoleillé où il fait bon vivre...

L'heure est à la stagnation. Le ciel n'est plus qu'un magma gris. Plus la moindre eclaircie dans le ciel... et ça n'a pas l'air de s'en aller. La plage n'est plus que théâtre de désolation, les palmiers souffrent sous la tempête, la mer martèle sans cesse la côte. Ici ou là une goutte de pluie s'écrase sur le sol après une trajectoire penchant plus vers l'horizontal que vertical tant cette damnée tempête est puissante. Malgré cela le temps est moins changeant depuis deux jours, il s'est moins aggravé. Va t'on aller vers une amélioration ? les touristes de la cabane l'espèrent...mais rien n'est moins sûr, cette masse sombre semble immuable, comme si elle avait été appelé puis maintenue à cette place. Et oui l'heure est à la stagnation, mais est-ce bien de se réjouir d'un tel état du club?

La stabilité du temps semble se confirmer. C'est comme si Zéûs avait fait venir cette tempête, la maintient en place mais là est trop occupé pour l'alimenter de son pouvoir... Mais encore faut-il croire à de tels pouvoirs.... la stabilité se confirme, mais le soleil ne vous manque t'il pas?

Le Temps s'est arrêté... Cela ressemble au calme avant la tempête. Sauf que c'est déjà la tempête... Alors ça serait la tempête avant quoi?
Etrange ambiance...le club est particulièrement silencieux... les seuls grognements viennent d'un papi en geôle qui ne peut plus suivre la météo.
La salle du trône est vide, les couloirs du club sont vides... Approchons-nous de la fin? Le Temps s'est arrêté...oui mais il est à craindre que cela ne soit pas pour longtemps...

Le Temps est aux sautes d'humeur. Quelques eclairs traversent le ciel épisodiquement. Le ciel est irrité, cela est palpable. Mis à part cela il n'y a guère d'évolution...Cela serait le moment pour lancer une grande vague de regroupement des touristes pour tenter de protéger leur club...Mais non, les couloirs restent bien vides, chacun s'est réfugié dans sa solitude... Même les trolls de la cabane ont finis par rentrer en courant à l'hôtel, pour mieux se séparer et retourner à leurs occupations.
Le Temps est aux sautes d'humeur, seuls quelques éclairs rompent le silence dans les pièces vides du club. nombreux touristes ne s'affolent pas de la situation...Risquent-ils d'être surpris?

Tout ce qui était arrivé jusque là n'était rien! le Temps fait trembler le club... La pluie est d'une violence insupportable, et de plus couplée au vent tranchant comme des lames de rasoirs ! Les murs de l'hôtel tremblent à tout va, la toiture semble à tout instant pouvoir se briser et disparaître sous l'impulsiond de l'ouragan.
Les vagues sont énormes et d'une puissance palpable même au loin. Les touristes qui osent s'aventurer près des fenêtres peuvent voir la plage complètement ravagée. Les palmiers déracinés jonchent le long de la côte, la forme originelle même de cet endroit si chère aux anciens touristes n'a plus rien de commun à leurs souvenirs. Ce n'est plus qu'un magma de sable qui remue et fuit le martèlement incessant de vagues gigantesques qui font surgir des mares d'écumes qui enlacent ces pauvres palmiers gisant.
Le son est assourdissant. Même à l'intérieur du club. Il est difficile même de communiquer, les quelques touristes qui se sont réunis pour tenter de se rassurer que tout va aller mieux sont obligés presque de crier pour se faire entendre. Tous commencent à ne plus en pouvoir... Tout était si parfait avant... Pouvaient-ils eviter ce cataclysme ? peuvent-ils encore revenir en arrière ? Ce qui est sûr c'est qu'il est bien difficile d'imaginer que cela va continuer encore longtps.
Tout ce qui était arrivé jusqu'à maintenant n'était rien mais ne sera peut être rien comparé à ce qui arrivera demain...

Un deuxième sens est mis à mal pour nos touristes...la vue...
Une obscurité complète s'est posée sur les lieux. L'ambiance est toujours assourdissante dans le club, et ils pensaient que ça ne pourrait pas être pire...Mais oui cela est possible, maintenant ils ne voient plus ce qui se passe... La fin, la fin... voilà quel mot résonne dans leurs têtes déjà envahies de sonorités apocalyptiques venues de l'extérieur.

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"Mon Dieu !"
Les premiers touristes qui se réveillent dans le club n'en croient pas leurs yeux et leurs oreilles...Pas un bruit ne résonne...Et un ciel mes amis, mais un ciel ! Bleu azur ! pas un nuage ne parasite cette étendue !
Sont-ils en train de rêver? Leurs yeux se posent sur les murs et le doute n'est plus permis : des lézardes apparaissent à tous endroits, preuve qu'il y a bien eu une tempête de tous les diables qui a martyrisé l'hôtel... Mais le club a tenu semble t'il, et l'inventaire de son état commence au fur et à mesure que les touristes se réveillent et commencent à sortir de leurs chambres, les yeux à la fois ébahis et emplies de larmes de joie.
Bon le club est tout de même dans un piteux état, et nos chères sudistes s'en rendent vite compte. Le toit n'est plus que quelques restes de planches qui ont tenu on ne sait comment, L'hôtel est complètement envahi de sable, restes de plantes, pierres et tout ce qui a volé pendant la tempête jusqu'à s'engouffrer par les fenêtres.
Mais tout cela n'est pas grand chose, plus rien ne peut ternir le moral de nos touristes à cet instant. La tempête est finie, le cauchemard avec, ils vont pouvoir retrouver leur vie de rêve touristique comme avant! Ils en ont même oublié leur dictateur autoproclamé empereur qui doit toujours être dans sa salle du trône (?), les amis qui ont disparu emportés par le cataclysme comme Nau, la désorganisation totale ces derniers temps et la solitude dans laquelle presque tous s'étaient enfermés.
Non, l'heure n'est pas encore au bilan... L'heure est à la fête ! Et comment faire la fête autrement que par une bonne baignade tant regrettée ces derniers jours ? Allez c'est parti, toute la troupe fouillent le club pour retrouver ce qui est encore en état, surfs, bouées, ballons en peau de gob' ou autres...
Puis après un petit chant de joie commun, le fameux hymne "vamos a la playa", ils courent la distance qui les séparent de la plage.

................................................................. Une lueur de stupéfaction apparaît dans les yeux de chaque touriste qui franchit la dernière butte qui surmonte la plage, les uns apres les autres... Stupéfaction d'abord, puis incompréhension........... Mais où est la mer??????????????????
Plus une goutte d'eau à l'horizon. La mer a déserté la plage dévastée, les fonds marins sont exposés à l'air libre. Ici ou là quelques poissons frétillent encore.
Déjà dans le regard d'un petit nombre l'incompréhension fait place à la peur...Eux savent ce qui se prépare. "Mon Dieu!"

...................ça y est..............................L'heure est venue..................................................Les quelques touristes qui avaient compris ce qui se tramaient quand la mer s'est retirée ont fait asseoir tout le monde sur la butte.................................regard tourné vers l'horizon asséché évidemment.............................Ceux-là avaient compris.......................c'était trop tard....................Ils ne leur restait plus qu'à assister à la fin, ensemble comme ils l'ont toujours été..............

Starky avec sa guitare en os de l'aigle que lui avait offert BourPifs entame une oraison funèbre...elle reprend le fameux "The End" d'un célèbre groupe de trolls, les Doors. Chacun se laisse bercer par cet air à la fois désespéré et très mélodieux... Miss Crochet a du mal a contenir une larme qui tente par tous les moyens de sortir de son oeil droit embué...Mais elle ne pleurera pas, elle se l'est promis! Tous se le sont jurés, ils sont nés touristes et joyeux, ils partiront touristes et joyeux! C'est donc tous alignés sur cette butte qu'ils regardent arriver au loin ce qui semble une petite vague, mais qui grossit terriblement de minute en minute.
Ils la regardent, et chantent, chantent avec toute leur âme pour se donner du courage d'affronter la Fin qui arrive à grands pas.
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La vague paraît désormais gigantesque, elle surplombe largement le dernier palmier debout après la fameuse tempête. Et pourtant elle n'est pas encore là !
Des mains en cherchent d'autres, et peu à peu inconsciemment une chaîne se forme, tous les touristes ayant senti le besoin de serrer les mains de ses voisins.
Starky a lâché sa guitare elle aussi, mais tous continuent de chanter accapella du mieux qu'ils peuvent, la peur s'entendant maintenant dans cette chorale courageuse. Tous les yeux sont rivés sur cette gigantesque étendue d'eau qui s'est dressé et file à grand vitesse vers eux. Yeux qui reflètent La vague tant redoutée sans l'aide de la puissance de leur dieu pour l'affronter.
Elle arrive
....Elle arrive
...........Elle arrive
..................ELLE ARRIVE!!!!!

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